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1160. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre III. La Déformation de l’Idéal classique (1720-1801) » pp. 278-387

Si les Voltaire et les Montesquieu ne l’ont pas eux-mêmes nommée du nom que nous lui donnons, croirons-nous qu’ils n’aient pas eu pour cela « le pressentiment du grand rôle qu’elle allait remplir sur la scène du monde » ? […] et n’aurons-nous pas quelque droit de conclure qu’il a peut-être le premier « nommé » l’idée de progrès, mais, et avant lui, ce sont bien ses maîtres qui l’ont répandue dans le monde ? […] C’est dans leurs bureaux d’esprit à toutes que s’est fondée la réputation de tant de médiocrités littéraires, ce Marmontel que nous nommions, un Morellet, un Thomas, un M.  […] On ne connaît que trop l’usage et l’abus qu’il a fait des causes finales, et, pour nommer les choses de leur vrai nom, c’est jusqu’à la niaiserie qu’il a porté l’excès du sentimentalisme. […] Il est nommé professeur de morale à l’École normale [Cf. sur l’École normale, Picavet, Les Idéologues, Paris, 1891, et le Livre du centenaire de l’École normale, Paris, 1895].

1161. (1891) Lettres de Marie Bashkirtseff

Qu’on me nomme barbare, ignorante, arrogante, stupide, mais c’est mon avis. […] Et enfin la dernière fois à la gare, au moment de quitter Naples, j’ai reçu ce qu’on nomme vulgairement un coup de foudre. […] Mais est-ce que ce dernier nommé n’avait pas le projet d’aller cet hiver au Maroc ? […] Le premier de ce que vous nommez très perfidement mes tableaux a été fait en 1880, après dix-huit mois de peinture, dont douze mois seulement toute la journée. […] La jeune fille habite Paris, va dans le monde et les gens qu’elle nomme se portent très bien.

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