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1300. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE KRÜDNER » pp. 382-410

Mariée à dix-huit ans au baron de Krüdner, son parent, qui, bien que jeune encore, avait un bon nombre d’années plus qu’elle, elle ne paraît jamais s’être plus occupée de lui que lorsqu’elle l’a peint, en l’idéalisant un peu, dans le personnage du Comte, époux de Valérie. […] Marmier, qui a écrit sur Mme de Krüdner un morceau senti204, a très-bien remarqué dans Valérie nombre de pensées déjà profondes et religieuses, qui font entrevoir la femme d’avenir sous le voile des premières élégances ; j’en veux citer aussi quelques traits qui sont des présages : « Son corps délicat est une fleur que le plus léger souffle fait incliner, et son âme forte et courageuse braverait la mort pour la vertu et pour l’amour. » « …. […] Le style de ce charmant livre est au total excellent, eu égard au genre peu sévère ; il a le nombre, le rhythme, la vivacité du tour, un perpétuel et parfait sentiment de la phrase française.

1301. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « George Farcy »

Parmi le petit nombre d’articles qu’il inséra vers cette époque au Globe, le morceau sur Benjamin Constant est bien propre à faire apprécier l’étendue de ses idées politiques et la mesure de son indépendance personnelle. […] Sa poésie a une ingénuité de sentiments et d’émotions qui s’attachent à des objets pour lesquels le grand nombre n’a guère de sympathie, et où il y a plutôt travers d’esprit ou habitudes bizarres de jeune homme pauvre et souffreteux, qu’attachement naturel et poétique. […] Platon parmi les Ombres Te dit le Verbe pur, Pythagore les Nombres.

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