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1014. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Royalistes et Républicains »

C’est un journaliste plus modeste et plus doux que ces journalistes éclatants dont les noms éclairent encore les œuvres mortes et les font regarder. […] quand on l’appelait de ce beau nom, de ce seul nom qui convienne au pouvoir : le gouvernement personnel !

1015. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La révocation de l’Édit de Nantes »

Elles n’avaient jamais eu qu’une visée, et n’avaient poursuivi, sous des formes diverses modifiées par le temps et par les circonstances, que l’éternel but de tous les pouvoirs dignes de ce nom. […] À plus d’une place de son récit, et quand il rapporte les excès que personne, du reste, ne cherche à justifier, et qui accompagnèrent l’exécution de la mesure prise contre les protestants, l’historien des Réfugiés innocente entièrement le roi et affirme que ces excès auraient été réprimés s’il avait pu en être instruit, et cette noble justice venant d’un protestant de nom et d’un philosophe de fait honore infiniment l’écrivain. […] Il ne s’est pas demandé si cette manière de traiter l’histoire ne conduisait pas aux nomenclatures et aux sécheresses des statistiques, et si l’ennui ne naîtrait pas de tous ces noms propres qu’il tire pour la première fois de leur oubli et de leur silence, et qui ne sont, après tout, que ceux de beaucoup de comparses dans ce drame éparpillé de l’exil.

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