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271. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Madame de Maintenon. » pp. 369-388

Ils étaient noirs, brillants, doux, passionnés et pleins d’esprit ; leur éclat avait je ne sais quoi qu’on ne saurait exprimer : la mélancolie douce y paraissait quelquefois avec tous les charmes qui la suivent presque toujours ; l’enjouement s’y faisait voir à son tour avec tous les attraits que la joie peut inspirer. […] Avec sa parole qui servait si bien son esprit merveilleusement droit, elle définissait sa position, un jour qu’à Saint-Cyr on remarquait autour d’elle, en la voyant se fatiguer à la marche et ne pas se ménager, qu’elle ne se comportait pas comme les grands : « C’est que je ne suis pas grande, répliqua-t-elle, je suis seulement élevée. » De tous les portraits de Mme de Maintenon, celui qui nous la montre le mieux dans cette attitude dernière et réfléchie d’une grandeur voilée, est, selon moi, un portrait qui se voit à Versailles dans les appartements de la reine (nº 2258) : elle a plus de cinquante ans, elle est tout en noir, belle encore, grave, d’un embonpoint modéré, d’un front élevé et majestueux sous le voile. […] Le costume est tout noir, varié à peine par une draperie de dentelle blanche sur les bras et les épaules.

272. (1892) L’anarchie littéraire pp. 5-32

Les principaux sont : Joséphin Péladan, celui à qui Le Chat noir reprocha irrespectueusement et grossièrement certains accès de philanthropie, Papus, Paul Adam, Paul Redonnel, E. Signoret, Louis Le Cardonnel, comte de Gavotty, Maurice Donnay (du Chat noir), Maurice Vaucaire (du Clou). […] Mazel, George Bonnamour, Nathanson, Pierre Louÿs, Bernard Lazare, Romain Coolus, Petrus Ivanoff (de Kiev), Georges Vanor, Mme Jeanne Loiseau, Mlle Hélène Vacaresco, lauréate de l’Académie française, Fernand Clerget, Gustave Canqueteau, Jacques Ferny (du Chat noir), Mme Marie Krysinska, l’inventeur du vers libre sans rythme ni rime.

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