Il y a une sorte de félicité religieuse à retremper la force et le courage de nobles caractères.
Quel contraste entre les flirtages de salon, les jolis châteaux de province, les amazones sentimentales, les douairières spirituelles, les aveux sous les marronniers, les jeunes filles nobles promenant leur dot dans les parcs sablés, qui emplissent l’œuvre du romancier idéaliste, et les landes bretonnes, le Japon pluvieux, les musulmanes de Stamboul et les filles polynésiennes, les forêts de bambous et les crépuscules polaires où vous entraîne Loti ! […] Malgré tous ces malheurs, ce n’est pourtant pas lui qui est le plus digne de notre pitié : ce sont ses victimes, ces nobles femmes dont l’histoire ne se séparera plus de la sienne.