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999. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque » pp. 2-79

Tous les deux sont dans l’ordre de la nature, puisque la perpétuité de la race humaine a été attachée à cet instinct dans les êtres vulgaires, et ce sentiment dans les êtres d’élite. […] Il faut le lire pour bien comprendre la nature de son sentiment. […] « Dans quelle région du ciel (reprend-il au vingt-cinquième sonnet) était le modèle incréé d’où la nature tira ce beau visage, dans lequel elle se complut à montrer la puissance d’en haut ? […] Au milieu s’élève un théâtre que la nature semble avoir fait exprès pour les poètes. […] » Il associe, dans un autre sonnet, la nature entière à ses sentiments.

1000. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1872 » pp. 3-70

Je l’ai vu au fort d’Issy, un jour, où ça pleuvait rudement, et où sa nature sanguine se grisait du spectacle, sans pouvoir s’en arracher.” » Le général se sent écouté, et il parle, il parle beaucoup, et de beaucoup de choses et de personnes. […] C’est ce qu’il faut dans ce moment, avec du talent, et presque un nom, pour gagner sa vie : « Il le faut, répète-t-il, et ne croyez pas que j’aie de la volonté, je suis de ma nature l’être le plus faible et le moins capable d’entraînement. […] « Jules Simon, dit-il en terminant, c’est une nature de prêtre, il ne lui manque que la tonsure !  […] Sur ces décombres de nature, fuyant à tire d’ailes, de temps en temps, un oiseau jetait un petit cri effrayé : c’était tout le bruit et toute la vie de cet endroit. […] Mme de Béhaine soutenait que les aventures extra-dramatiques des femmes du monde, peintes par Octave Feuillet, ne l’intéressaient pas, qu’elle lirait, avec bien plus d’intérêt, des études peignant d’après nature, les femmes des ménages européens, qu’elle avait côtoyés dans sa carrière diplomatique.

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