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709. (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre IV. De la délimitation, et de la fixation des images. Perception et matière. Âme et corps. »

Mais alors, notre perception faisant partie des choses, les choses participent de la nature de notre perception. […] Mais le philosophe qui raisonne sur la nature intime du mouvement est tenu de lui restituer la mobilité qui en est l’essence, et c’est ce que ne fait pas Zénon. […] Quelle que soit la nature de la matière, on peut dire que la vie y établira déjà une première discontinuité, exprimant la dualité du besoin et de ce qui doit servir à le satisfaire. […] L’analyse psychologique nous révélait déjà que cette discontinuité est relative à nos besoins : toute philosophie de la nature finit par la trouver incompatible avec les propriétés générales de la matière. […] Tant qu’il s’agit d’espace, on peut pousser la division aussi loin qu’on veut ; on ne change rien ainsi à la nature de ce qu’on divise.

710. (1878) Nos gens de lettres : leur caractère et leurs œuvres pp. -316

m’écriais-je, quel magnifique déploiement d’une nature splendide ! […] L’homme est de trop dans la nature. […] De quel côté se trouve la nature, la vérité ; de quel côté, le drame ? […] J’avoue ne pas comprendre ; je reste abasourdi devant ces natures contre nature, et, comme on ne me les a pas déduites, je nie formellement leur vérité. […] Que fait même, à cette nature orientale, le partage avec Hermangarde ?

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