Il ne fut pas heureux. « Mon nom, écrivait-il peu de temps avant sa mort, est diffamé, ma nature est avilie ; ayez quelque pitié pour moi, pendant que je bois le vinaigre. » Que d’hommes pourraient en dire autant ! […] Ce n’est pas ainsi que procèdent le génie et la nature. […] Vous voulez un grand mal à la nature humaine. […] des mœurs du temps mettons-nous moins en peine Et faisons un peu grâce à la nature humaine ; Ne l’examinons point dans la grande rigueur, Et voyons ses défauts avec quelque douceur. […] On sait que Molière travaillait toujours d’après nature, et que la facilité de Chapelle, qui était son ami d’enfance, le désolait.
Il me dit cela, à propos de la commande que vient de lui faire le gouvernement du « Baiser », et qui doit être exécuté en marbre, dans une figure plus grande que nature, et qu’il n’aura pas le temps de préparer à sa manière. […] Un curieux être, un amoureux, un passionné, un notateur des bruits musicaux de la Nature, et qui nous fait une imitation admirable du bruit du mistral dans les pins du Midi. […] Réjane est admirable par son dramatique, tout simple, tout nature. […] ce Porel, il faut bien l’avouer, ce Porel est d’une fécondité d’imaginations, d’une richesse d’observations, d’une abondance de ressouvenirs d’après nature. […] Au milieu de la tirade dramatique du neuvième tableau, dite d’une manière trop mélo, par Mme Crosnier, Porel lui crie : « Mouchez-vous là, et ne craignez pas de vous moucher bruyamment. » Or, cette chose humaine fait la tirade nature, et lui enlève le caractère théâtre qu’elle avait, avant.