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897. (1874) Premiers lundis. Tome I « Madame de Maintenon et la Princesse des Ursins — I »

Accablée de dettes elle-même, « en vérité, disait-elle encore, je croirais voler sur l’autel si je recevais du roi d’Espagne. » Qu’on ne l’accuse pourtant pas d’être meilleure Espagnole que Française ; elle vous répondra « qu’elle n’oublie pas sa nation, mais qu’elle a horreur de la voir avilir ; elle aime la France, mais comme une bonne mère fait de sa fille, qui ne la flatte pas sur ses défauts. » Aussi, tout en s’apitoyant de fort bonne grâce sur ce pauvre M. de Villeroy et sur ce bon M. 

898. (1874) Premiers lundis. Tome I « Walter Scott : Vie de Napoléon Bonaparte — II »

Selon lui, en effet, « la Constitution de l’an III eût été acceptée volontiers par la nation en général, si les thermidoriens n’avaient voulu, par un artificieux égoïsme, la mutiler et la rendre illusoire dès son principe, en y glissant  le moyen de se continuer dans l’exercice de leur autorité arbitraire. » Oubliant que les hommes les plus modérés et les plus sages de l’époque redoutaient une transition trop brusque et voulaient en amortir le choc, il se déclare violemment contre les décrets de prudence, qui maintenaient les deux tiers de la Convention dans la législature suivante.

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