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343. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Jean-Baptiste Rousseau et M. de Voltaire. » pp. 47-58

Mais rien ne mortifia tant Rousseau que la Henriade : ce poëme admirable, le premier qu’ait eu la nation, parce qu’il est effectivement le seul dont elle se vante. […] On a cru que Rousseau s’étoit fait l’entrepôt des plus affreux libèles anonymes, envoyés continuellement de Paris à son adresse, contre un homme qui ne s’occupoit qu’à procurer du plaisir & de la gloire à sa nation.

344. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Lettre, à Madame la comtesse de Forbach, sur l’Éducation des enfants. » pp. 544-544

Je préférerai donc mon bonheur et le sien à celui de la nation. […] Quand un méchant pourrait être véritablement grand, comme il serait du moins incertain s’il ferait le malheur ou le bonheur de sa nation, je voudrais encore qu’il fût bon. » Je me suis demandé comment je le rendrais bon ; et je me suis répondu : En lui inspirant certaines qualités de l’âme qui constituent spécialement la bonté.

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