Il n’est pas inutile de rappeler que, pendant que ce mouvement d’idées se produisait en France, les nations voisines, qui ont si bien su en profiter, n’apportaient aucun appui à cet essor.
À MONSIEUR VALENTIN SIMOND DIRECTEUR DE « L’ÉCHO DE PARIS » dont la libérale autorité m’encouragea en cette tentative de reportage expérimental. Son dévoué, Jules Huret Avant-propos Depuis que la presse, qui, déjà, parlait de tout le monde, s’est résignée à s’occuper aussi des faits et gestes des littérateurs, le public, friand de toutes les cuisines, s’est immiscé de lui-même dans les querelles intestines de l’art, s’en faisant le juge avec une autorité que lui donne l’habitude des ordinaires potins. Le succès, — sans précédents, pourquoi le taire ? — obtenu dans un journal quotidien1 de soixante-quatre interviews de nos écrivains autorisés ou non, fournit une preuve irréfutable de cette curiosité récente. Mais le public des journaux a la grande habitude de la hâte des informations du reportage et ne souffre pas outre mesure de leur insuffisance.