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457. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXIV. Des panégyriques depuis la fin du règne de Louis XIV jusqu’en 1748 ; d’un éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1741. »

… Ne rendra-t-on jamais qu’à la dignité ces devoirs si intéressants et si chers quand ils sont rendus à la personne, si vains quand ils ne sont qu’une partie nécessaire d’une pompe funèbre ? […] C’est là qu’on trouve le mot d’un jeune Brienne qui, ayant le bras fracassé au combat d’Exilles, monte encore à l’escalade en disant : Il m’en reste encore un autre pour mon roi et ma patrie  ; celui de M. de Luttaux qui, blessé de deux coups, affaibli et perdant son sang, s’écria : Il ne s’agit pas de conserver sa vie, il faut en rendre les restes utiles  ; celui du marquis de Beauveau, qui, percé d’un coup mortel, et entouré de soldats qui se disputaient l’honneur de le porter, leur disait d’une voix expirante : Mes amis, allez où vous êtes nécessaires ; allez combattre, et laissez-moi mourir.

458. (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 5482-9849

L’élégance est encore plus nécessaire à la Poésie que l’éloquence, parce qu’elle est une partie principale de cette harmonie si nécessaire aux vers. […] On ne doit jamais prodiguer ces titres ; il ne faut les donner que dans les occasions où ils sont nécessaires. […] Ils furent écartes de la société jusqu’au tems de Balzac & de Voiture ; ils en ont fait depuis une partie devenue nécessaire. […] Les succès sont nécessaires, parce qu’on suppose qu’un homme toûjours malheureux l’a été par sa faute. […] On a crû cette petite observation nécessaire.

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