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1183. (1905) Promenades philosophiques. Première série

Le bien-être peut, chez certaines races très positives, remplacer la musique, la danse, les chansons, les processions, les kermesses, les pardons, les cantiques, les légendes et les contes. […] Pour des motifs inverses, venus en un temps fou de musique, Verlaine nous a paru délicieux ; Sully-Prudhomme, insupportable et fade.

1184. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre II. La Nationalisation de la Littérature (1610-1722) » pp. 107-277

. — Joignez le don de peindre, d’évoquer la vision des choses ; — le nombre et l’harmonie, la musique du vers ; — et le don supérieur d’enlever à la réalité, même dans ses Contes, « qu’elle a de trop matériel, et de la spiritualiser. — Il a des vers qui sont tout un paysage : Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent… Il en a qui sont pour ainsi dire toute une saison de l’année : Quand les tièdes zéphirs ont l’herbe rajeunie… et il en a qui sont, en même temps qu’une caresse pour les yeux et une volupté pour l’oreille, des vers de rêve et d’illusion : Par de calmes vapeurs mollement soutenue La tête sur son bras, et son bras sur la nue, Laissant tomber des fleurs et ne les semant pas… Si ces qualités en font un homme « unique en son espèce », l’exceptent-elles de la littérature de son temps ? […] — Analogie de toutes ces tentatives, et qu’elles ont pour objet : — de donner aux yeux les satisfactions que la tragédie leur refuse ; — d’utiliser les fables de la mythologie ; — et de mettre en liberté l’élément musical que contient en soi toute « poésie ». — La fondation de « l’Académie de musique », 1669, — et le premier opéra français : Pomone, 1671. — Jean-Baptiste Lully [Cf. les Mémoires de Mlle de Montpensier]. — Sa collaboration avec Molière, — et avec Quinault. — Leurs premiers opéras : Cadmus et Hermione, 1673 ; — Alceste, 1674 ; — Thésée, 1675 ; — Atys, 1676 ; — Isis, 1677.

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