Ils meurent longuement, rongés d’un noir chagrin ; L’autel garde leurs vœux sur des tables d’airain ; Et le seul désespoir habite leurs cellules. […] Cependant sur ces murs l’obscurité s’abaisse, Leur deuil est redoublé, leur ombre est plus épaisse ; Les hauteurs de Meudon me cachent le soleil ; Le jour meurt, la nuit vient ; le couchant, moins vermeil, Voit pâlir de ses feux la dernière étincelle.
Où sont ces hommes qui ont pris le parti de se laisser mourir ? […] Ressemblant à faire mourir de peur un malade.