La Critique littéraire, cette distraite trop souvent ou plutôt cette préoccupée, en avait dit, quand il parut, un mot en passant comme d’une jolie chose qui l’avait touchée, cette princesse ! […] Mme de Staël a dit le mot, le fameux mot que tous les sots, depuis, ont fait tinter comme une clochette : « La gloire pour une femme est un deuil éclatant du bonheur. » Pour nous, c’est bien pis ; c’est une indécence. […] Être original dans le sens profond du mot ; et, après l’avoir pensé, bâtir un livre dans la puissance équilibrée de son harmonie, voilà le signe de la virilité en littérature, et nulle femme ne l’a ni ne peut l’avoir. […] Elle en a la couleur, elle en a l’organisme de la phrase si svelte et si souple ; le tour, l’harmonie, la chute heureuse, la résonnance du dernier mot. […] Mais celle qui l’a écrit n’a pas peur de ce mot, méprisé par la raison.
— mais ni lui ni les autres ne sont inspirés dans le sens qu’une Critique profonde donne à ce mot, et c’est au contraire le caractère particulier de Hello que cette inspiration qui est Dieu en nous, le mens divinior ! […] Je ne chicane pas sur le mot : belles de tout point, — de substance, d’émotion, de poésie, de vérité, d’éclair. […] C’était un homme d’esprit dans le sens le plus mondain, dans le sens coupant que les Anglais donnent à ce mot-là. […] Il s’est rappelé ces mots qu’il a écrits : « La moquerie domine en ce moment la littérature moderne, qui ne s’en doute pas. […] Ils ont une netteté de conception, un aplomb d’attitude, une intrépidité de mots, un si fier abordage de toutes choses, que c’est là le plus magnifique de leur beauté.