En un mot, il est un point élevé où l’art, la nature et la morale ne font qu’un et se confondent, et c’est à cette hauteur que tous les grands maîtres dramatiques que l’humanité aime à reconnaître pour siens se sont rencontrés. […] La littérature dramatique a été prise au dépourvu ; on lui demande presque le contraire de ce qu’on était accoutumé à désirer d’elle depuis longtemps ; on lui demande des émotions vives, profondes et passionnées, mais pures s’il est possible, et, dans tous les cas, salutaires et fortifiantes ; on lui demande, au milieu de toutes les libertés d’inspiration auxquelles le talent a droit et qui lui sont reconnues, de songer à sa propre influence sur les mœurs publiques et sur les âmes, de se souvenir un peu, en un mot, et sans devenir pour cela trop sévère, de tout ce qui est à guérir parmi nous et à réparer.
Je donnerai seulement le résultat de cette étude en quelques mots. […] Bossuet avait déjà traité ce sujet de saint Paul ailleurs et dans un tout autre ton, si l’on en juge par ce mot du texte qui est resté et qui avait servi à désigner ce premier panégyrique : Surrexit Saulus ou Paulus… On disait, en parlant de ce sermon, le Surrexit Paulus de l’abbé Bossuet.