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1897. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Armand Carrel » pp. 15-29

Carrel était un journaliste, et ce mot-là se décompose d’une manière terrible. […] » III Un tel mot, dit à dix-huit ans, annonçait Carrel et le peint d’un trait. […] … » Lui, l’homme de l’égalité et des légalités, lui qui vantait et promouvait la fraternité républicaine, il avait d’affection le mot qui blessait.

1898. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Benjamin Constant »

L’espèce de fatuité qu’on attribuait à l’auteur d’Adolphe, qui, disait-on, avait dans ce roman écrit sa propre histoire et peint la fatigue d’une liaison qui justifiait le mot fameux des Liaisons dangereuses : « on s’ennuie de tout, mon ange », ne tient plus devant le ton de ces lettres écrites par le plus maltraité des hommes qui aiment, — par le plus patito des patiti qui aient jamais existé ! Il y a un mot, très peu allemand, du reste, de Jean-Paul, que Benjamin Constant, qui savait l’allemand, aurait dû se rappeler et que voici dans sa magnifique brutalité : « Il faut se mettre à genoux devant les femmes, mais comme l’infanterie devant la cavalerie, — pour se relever et pour donner la mort !  […] Toutes mes paroles sont des ess ais pour obtenir un mot qui, certes !

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