Carrel était un journaliste, et ce mot-là se décompose d’une manière terrible. […] » III Un tel mot, dit à dix-huit ans, annonçait Carrel et le peint d’un trait. […] … » Lui, l’homme de l’égalité et des légalités, lui qui vantait et promouvait la fraternité républicaine, il avait d’affection le mot qui blessait.
L’espèce de fatuité qu’on attribuait à l’auteur d’Adolphe, qui, disait-on, avait dans ce roman écrit sa propre histoire et peint la fatigue d’une liaison qui justifiait le mot fameux des Liaisons dangereuses : « on s’ennuie de tout, mon ange », ne tient plus devant le ton de ces lettres écrites par le plus maltraité des hommes qui aiment, — par le plus patito des patiti qui aient jamais existé ! Il y a un mot, très peu allemand, du reste, de Jean-Paul, que Benjamin Constant, qui savait l’allemand, aurait dû se rappeler et que voici dans sa magnifique brutalité : « Il faut se mettre à genoux devant les femmes, mais comme l’infanterie devant la cavalerie, — pour se relever et pour donner la mort ! […] Toutes mes paroles sont des ess ais pour obtenir un mot qui, certes !