Dans la véritable idée de la génération spontanée, la vie devrait naître d’une simple rencontre d’éléments minéraux ; mais si la vie vient de la mort, c’est-à-dire de tissus organiques ayant déjà vécu (ce qui est l’hétérogénie), un tel fait, fût-il démontré, prouverait contre l’individualité des espèces animales dans les bas degrés de l’échelle, mais non pas contre l’hypothèse d’une force vitale, car on n’aurait pas encore atteint le phénomène primitif de la vie.
Mais comprendrait-on sa vie, et surtout sa mort, si la conception de l’âme que Platon lui prête dans le Phédon n’avait pas été la sienne ?