D’abord s’altèrent les mouvements les plus délicats, ceux de la parole qui s’embarrasse, des doigts qui perdent leur précision ; plus tard, les mouvements semi-automatiques qui composent la marche, le corps titube ; plus tard encore, l’ivrogne n’est pas même capable de se tenir assis, il tombe à terre ; enfin, perte des réflexes, il est ivre mort ; à l’extrême, perte des mouvements respiratoires. […] Nous sommes bien loin de Berkeley Slricker, qui est un pur moteur, qui ne peut pas penser un mot sans l’articuler ; qui est aussi peu auditif que possible, nous dit : « Il me faut rattacher quelque chose à chaque mot pour qu’il ne m’apparaisse pas comme un terme mort, comme un mot d’une langue qui m’est inconnue.
Depuis un an, tant de personnes sont mortes en France.