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398. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Portalis. Discours et rapports sur le Code civil, — sur le Concordat de 1801, — publiés par son petit-fils — II. » pp. 460-478

Confondant l’ordre moral avec l’ordre civil, raisonnant et concluant, sans s’en apercevoir, de l’un à l’autre, il brouillait tout et s’attirait de la part de son sage réfutateur des remarques parfaites de justesse et de finesse, qu’il n’a jamais lues, et qui ne l’auraient probablement point corrigé, tout homme d’esprit qu’il était. […] Ce discours tout entier est semé et comme tissu de vérités et de beautés morales du premier ordre. […] On trouvera dans les Mémoires de l’Académie des sciences morales et politiques, au tome II (2e série, p. 261), des Observations sur le droit civil français considéré dans ses rapports avec l’état économique de la société, par M. 

399. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Fervaques et Bachaumont(1) » pp. 219-245

je ne veux pas de prêchailleries morales, de ces prêchailleries qui plaisent tant aux niais, aux bégueules et aux hypocrites. […] Mais j’exige pourtant que l’on sente à quelque chose dans la peinture qu’une conscience morale s’agite dans le peintre ; qu’il y ait, enfin, dans l’artiste, l’être moral sans lequel même le grand artiste n’existe pas. […] L’égalité, l’exécrable égalité, la pierre ponce de l’existence moderne, a passé sur tout, a tout limé, tout rogné, tout rongé et tout diminué… et c’est au moral aussi bien qu’au physique qu’il n’y a plus de talons rouges !

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