Depuis que le commerce des pensées est devenu une véritable industrie, depuis que la majeure partie des auteurs mâchent, au jour le jour, sans souci du lendemain, la besogne qui les fait vivre, l’occasion s’est présentée plus d’une fois de montrer à l’œuvre, fabriquant et écoulant leurs produits, toute une catégorie de gens de lettres, particulièrement dédaigneux des scrupules de l’art, et fortement épris des succès monnayés : les Entrepreneurs de romans populaires.
Pour en revenir à Lamartine, je crois bien que, quelques lézardes qu’on m’eût montrées sous « le lierre », et quelques faiblesses que la critique m’eût révélées en lui sous le déguisement de la légende, j’en eusse pris mon parti, puisque je l’aime. […] Il faut nous les montrer tels.