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734. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Madame de Lambert et madame Necker. » pp. 217-239

Ceux qui sont au-dessus de lui, elle lui recommande de les juger par ce qu’ils sont en réalité, et non par la montre : « Mais ne perdons point de vue un nombre infini de malheureux qui sont au-dessous. […] Elle montre que, depuis qu’on les a raillées sur cette prétention à l’esprit, les femmes ont mis la débauche à la place du savoir : « Lorsqu’elles se sont vues attaquées sur des amusements innocents, elles ont compris que, honte pour honte, il fallait choisir celle qui leur rendait davantage, et elles se sont livrées au plaisir. » Ce petit écrit de Mme de Lambert ; où plus d’une idée serait à discuter, ne doit point se séparer des circonstances qui l’inspirèrent : il fut composé pour venger et revendiquer dans son sexe l’honnête et solide emploi de l’esprit en présence des orgies de la Régence.

735. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — II. (Suite.) » pp. 23-46

Bourrienne nous le montre dans le salon, dînant seul à part sur un petit guéridon, et devenu le héros du jour. […] Mais c’est précisément parce que M. de Bourmont faisait montre de cette liste, c’est parce qu’aux questions confidentielles et aux ouvertures du maréchal il répondait : « Je ne veux pas être nommé ; c’est vous que j’appuie et que je propose » ; c’est parce qu’il parlait ainsi, tout en sachant très bien que le maréchal ne serait pas nommé et qu’il devait l’être lui-même, c’est par routes ces raisons que j’ai dû m’exprimer sur son compte comme je l’ai fait.

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