Nommé grand chambellan, il conserva pourtant une attache officielle, mais de pure montre. […] , au moment de la mort de Casimir Perier, nous le montre au naturel et ne se surfaisant pas les choses : « 4 mai (1832).
Avec madame de Charrière, sur laquelle il n’avait nul dessein pareil, et qui l’avait recueilli malade, qui l’avait soigné et guéri chez elle, Benjamin se montre sans gêne et dans un complet déshabillé89 ; avec d’autres, ou princesses ou bergères, il sera tout le contraire du déshabillé, il se jettera (et plus sincèrement qu’il ne le dit) dans les nuages, dans l’encens, dans la quintessence allemande sentimentale. […] Au reste, il ne s’agit point, dans tout ceci, de blâmer ou de louer ; je suis moins disposé et moins autorisé que personne à ce genre de morale qui condamne, je crois très-suffisant pour mon compte de me tenir à celle qui observe et qui montre.