Taine, dans sa théorie de la fable et dans la théorie du beau qu’il y adapte, montre combien il l’a lu et le possède, combien il applique et imite son procédé d’abstraction quand il le veut. […] Taine, dans lequel, tout en gardant ses qualités nerveuses, il montre avec plus d’étendue et avec largeur la portée de son talent.
Une préface, intéressante par la quantité du faits et de renseignements que l’auteur y a ramassés, nous montre bien quelle est la difficulté d’avoir, en telle matière, du vieux et du naïf authentique. […] Il te faut, pour le moins, posséder et joindre à tes mérites ce génie d’imitation si parfait, si animé, si fin, qu’il devient comme une création et une magie à son tour, cet emploi merveilleux des moyens et des procédés de l’art qui, sans s’étaler et sans faire montre, respire ou brille dans chaque détail comme dans l’ensemble.