Il est vrai que la poésie espagnole est la chose la plus facile du monde. […] Pour tout le monde, la lecture est une agréable distraction. […] Il a préféré choisir le monde carthaginois, qui était à peu près inconnu. […] Le monde intellectuel est devenu la proie de l’incompétence. […] Le meilleur discours du monde, s’il est mal dit, ne produit aucun effet.
C’est un spectacle, moralement des plus intéressants, que de voir agir et opérer, dans un espace fermé de quelques lieues, et s’exerçant sur douze ou quinze mille sujets, avec un millier de soldats en main, cette organisation puissante qui, la veille, ébranlait et gouvernait le monde. […] Sans un abri sûr, en effet, sans un point d’appui qui tienne le monde en respect, il n’y a rien à tenter d’utile et d’efficace, même pour le bien de tous : c’est l’a b c de la souveraineté. […] [NdA] Il y a un endroit de son article où il le nomme poliment par précaution à cause du recueil dans lequel il écrit (la Revue des deux mondes), mais auparavant il le désigne et l’accuse sans le nommer.