Écoutez, par exemple, ce sonnet (d’Arvers), et dites-moi s’il n’est pas dommage que ces choses-là se perdent et disparaissent comme des articles de journaux : Ma vie a son secret, mon âme a son mystère : Un amour éternel en un moment conçu ; Le mal est sans espoir, aussi j’ai dû le taire, Et celle qui l’a fait n’en a jamais rien su.
« Plus il imprime de force à ses raisons, dit son successeur à l’Académie, plus il les expose avec modestie ; on diroit qu’en voulant faire triompher sa cause, il a peur de triompher lui-même, il se défie de son jugement au moment même où il établit la supériorité de son opinion ».