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593. (1882) Essais de critique et d’histoire (4e éd.)

Leur conversation se sent un peu des mœurs qu’ils viennent de quitter. […] S’il cite des traits de mœurs, ce sont des traits de mœurs politiques. […] Platon mit ses syllogismes en conversations, et fit de ses théories une peinture de mœurs. […] Tout ce mal vint de la mauvaise éducation et des mœurs d’Athènes. […] Nous ne savions pas qu’un prince eût l’âme et les mœurs d’un laquais.

594. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 322-323

Si ses Pieces ne sont pas toujours la peinture fidelle de nos mœurs ; si elles manquent quelquefois de cette force comique, de cette chaleur dans l’action, de cette vivacité dans le dialogue, qui caractérisent Moliere : ses plans sont du moins toujours agréables, toujours variés ; son style est aisé, correct, & souvent gracieux, comme on peut en juger par le François à Londres, le Babillard, l’Homme du Jour, & deux ou trois autres de ses Pieces qui seront toujours revues avec plaisir.

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