Leur conversation se sent un peu des mœurs qu’ils viennent de quitter. […] S’il cite des traits de mœurs, ce sont des traits de mœurs politiques. […] Platon mit ses syllogismes en conversations, et fit de ses théories une peinture de mœurs. […] Tout ce mal vint de la mauvaise éducation et des mœurs d’Athènes. […] Nous ne savions pas qu’un prince eût l’âme et les mœurs d’un laquais.
Si ses Pieces ne sont pas toujours la peinture fidelle de nos mœurs ; si elles manquent quelquefois de cette force comique, de cette chaleur dans l’action, de cette vivacité dans le dialogue, qui caractérisent Moliere : ses plans sont du moins toujours agréables, toujours variés ; son style est aisé, correct, & souvent gracieux, comme on peut en juger par le François à Londres, le Babillard, l’Homme du Jour, & deux ou trois autres de ses Pieces qui seront toujours revues avec plaisir.