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1177. (1868) Alexandre Pouchkine pp. 1-34

Byron, abandonnant pour un moment les passions violentes, a préludé à son Don Juan par le charmant poème de Beppo, si plein d’english humour, et en même temps si vrai dans la peinture des mœurs italiennes. […] Personne ne raconte plus spirituellement que Pouchkine, personne n’entremêle plus agréablement la satire hardie, mais honnête, aux observations justes et fines de mœurs et de caractères ; personne enfin n’effleure avec plus de discrétion des situations qui, sous une plume moins habile, alarmeraient les lecteurs les moins timorés.

1178. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre Premier »

Cela sentait le miel d’Hymète et le laurier-rose ; cela était grec sans pédanterie et sans hellénisme, comme ces camées ou ces fragments d’anthologie qui portent, empreint dans l’agate ou dans la strophe, un fin et pur détail des mœurs antiques. […] Mais le dénouement, si vraisemblable aujourd’hui, de ce duel chimérique de la canne de M. de Pienne et de l’épée de M. de Parnajon, est faux au point de vue des mœurs de l’époque et du milieu du drame.

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