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934. (1909) Nos femmes de lettres pp. -238

Désir d’étonner, où il trouvait une sorte de rajeunissement de la forme littéraire épuisée par l’âge, une ligne de démarcation entre les Anciens et les Modernes… nous l’avons vu chez lui proche de la mystification, et trop souvent ses ennemis le confondirent avec elle. […] Comparer n’est pas égaler, et ce n’est pas un motif, si nous établissons une analogie entre la facture d’un ouvrage moderne et celle de quelque devancier fameux, pour que nécessairement on en déduise une équivalence : affaire de nuances que chacun comprendra ! […] Et cela, c’est proprement la conception moderne issue d’une culture où se rencontrèrent tant d’éléments divers empruntés aux Littératures et aux Religions, à laquelle vient s’opposer l’antique conception de l’élève de Sapho. […] Tout aussi bien que notre monde moderne, le monde antique avait senti la valeur de la virginité, ce qu’elle maintient à l’âme de vigueur et d’énergie, en lui permettant de canaliser dans une même direction l’ensemble des forces qui sont latentes en elle. […] Elle est anti-naturelle parce qu’elle est anti-sociale, et si elle est anti-sociale, dernier terme du raisonnement, c’est qu’elle reproduit, comme en un saisissant microcosme, la plupart des ferments de dégénérescence qui travaillent notre monde moderne.

935. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Table »

Amfortas, paraphrase moderne, par Édouard Dujardîn.

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