Ainsi en pense-t-on, du moins en Allemagne, en Angleterre & dans tous les autres pays [sans doute barbares], où l’on n’est pas encore persuadé, d’après nos graves Littérateurs, qu’il est impossible à un Moderne de bien écrire dans une langue morte.
On chercheroit en vain, dans ses Sermons, cette éloquence vive & pénétrante qui captive l’esprit & subjugue le cœur ; mais ces heureuses qualités, qui ne sont pas données à tous les Orateurs, sont remplacées par une simplicité noble, un ton de douceur & d’onction, qui met ses Discours bien au dessus des fades déclamations & de la composition apprêtée de la plupart de nos Prédicateurs modernes.