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365. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre V. Observations philosophiques devant servir à la découverte du véritable Homère » pp. 268-273

Enfin la nouvelle comédie, née à l’époque où les Grecs étaient le plus capables de réflexion, créa des personnages tout d’invention ; de même, dans l’Italie moderne, la nouvelle comédie ne reparut qu’au commencement de ce quinzième siècle, déjà si éclairé. […] Le public moderne, d’accord en cela avec l’ancien, veut que les opéras dont les sujets sont tragiques, soient historiques pour le fond ; et s’il supporte les sujets d’invention dans la comédie, c’est que ce sont des aventures particulières qu’il est tout simple qu’on ignore, et que pour cette raison l’on croit véritables. — 8.

366. (1910) Victor-Marie, comte Hugo pp. 4-265

Dans le monde moderne. […] Premièrement, (et c’est utile à dire, il faut le dire pour un moderne, pour un homme qui vivait en un temps moderne, où tant de gens le sont qui ne le croient pas, pour un homme qui vivait dans le temps moderne, dans le monde moderne, temporellement chez les modernes), premièrement en ce qu’il n’était nullement chrétien. […] Il avait le cœur moderne, ce qui est une deuxième façon de dire qu’il n’en avait pas. […] Dans les Plaideurs la cruauté est même sarcastique et a déjà comme une résonance moderne. […] C’est en beaucoup de sens Euripide qui est le plus moderne.

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