Ils disent tant de bonnes choses en peu de mots, & ils le disent si bien, qu’une seule page de leurs livres en apprend plus qu’un ouvrage entier ; ils ont l’avantage sur les modernes de les avoir devancé, mais il seroit difficile de mieux penser, & de mieux s’exprimer. […] D’ailleurs, comme dit un écrivain moderne, l’Anglais a toujours la fievre, ainsi que le lion ; au lieu que le Français ne se fâche que pour un moment.
Nous l’étudierons d’abord en lui-même, nous y reconnaîtrons et nous y suivrons de près l’homme antique, immuable, à certains égards prophétique, le grand homme de bien qui a senti le premier et proclamé avec une incomparable énergie ce qui allait si fort manquer aux sociétés modernes en cette crise de régénération universelle.