De ce château de la baronne de Trün, Arthur se réfugie au rivage de Normandie, à quelque auberge de la côte, non loin de cette forêt solitaire qu’il se mettra bientôt à embellir et à créer comme demeure. […] ces doux jardins, cette retraite heureuse, Qui des plus chers désirs de mon âme amoureuse Enferme les derniers ; Beaux lieux dont je n’ai vu que l’enceinte, bordée De mélèzes en pleurs et d’arbres de Judée Et de faux ébéniers ; Bosquets voilés au jour, secrètes avenues, Dont je n’ai respiré les odeurs inconnues Que par la haie en fleur ; Au bord desquels poussant mon alezan rapide, J’ai souvent en chemin cueilli la feuille humide Pour la mettre à mon cœur ; Quoi !
Toutes ces brillantes chevauchées de Charles VIII, de Louis XII et de François Ier ne nous valurent pas un pouce de terre ; mais elles nous mirent à notre tour en possession de ce trésor des lettres antiques, au partage duquel nous allions bientôt appeler toute l’Europe occidentale dans la langue la plus communicative du monde moderne. […] Génin y a mis cette exactitude et ce soin ingénieux des éditeurs qui sont bons écrivains.