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450. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre dixième »

La théorie de l’homme intérieur double que se partagent les deux puissances souveraines de la nature humaine, le principe ou sens spirituel et le sens intérieur matériel, est de la mauvaise psychologie. […] Discret sur les choses établies, respectant les croyances d’autrui, se contentant de conseiller aux hommes un meilleur emploi de leur santé, de leur argent et de leur vie, sévère pour les riches, parce que tous les exemples bons ou mauvais viennent d’eux, exhortant l’Europe à la paix, non pas en politique, mais en sage, il recommande à tous un genre de vie formé sur le modèle du sien, dans l’ordre, la dignité et le travail. […] Il n’est pas mauvais qu’on pousse jusque-là le soin de la propriété ; encore ne faut-il pas qu’il y paraisse, ni que dans l’homme qui écrit on sente le mathématicien qui calcule.

451. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441

Il a de plus été le poète d’insignes mauvais sujets, tels que le duc de Vendôme, le prince de Condé, le comte de Fiesque. […] — À quoi bon m’étaler cette bizarre école Du mauvais sens, dis-tu, prêché par une folle ? […] Enfin le poète suppose à sa précieuse une docte demeure, toujours ouverte aux beaux esprits, où se tiennent les bureaux du faux bel esprit, où s’étale une école de mauvais sens prêché par une folle ; aucun de ces traits n’est applicable à madame Deshoulières, qui n’était point une folle, qui ne tenait point école, qui n’avait point de maison, point de cercle, qui était fort pauvre, allait dans le monde chercher le monde, et passait une grande partie de son temps à l’hôtel de Nevers.

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