Fiévreusement, et au hasard, et non sans se moquer de lui-même, Gide s’était élevé contre l’étroite contrainte de nos actes quotidiens ; il aperçoit maintenant de sa révolte téméraire et mal assurée la raison simple et sensible : les actes et les attachements sont mauvais, car ils nous détournent de notre propre vie, qui est notre seul vrai bonheur ; pour être heureux il suffit d’être et de savoir qu’on est : Volupté !
La seule voie pour arriver à la vérité dans la science physiologique est la voie expérimentale ; si nous ne pouvons y avancer que lentement, nous ne devons pas nous décourager malgré les obstacles et les difficultés, nous rappelant toujours ces paroles de Bacon : « Un boiteux marche plus vite dans la bonne voie qu’un habile coureur dans la mauvaise. » Après avoir insisté sur la nécessité d’être convenablement installé pour suivre en physiologie la méthode expérimentale, nous devons terminer par une remarque générale.