En réalité, cette science devint plus intellectualiste que la mauvaise physique qu’elle remplaçait. […] Ceux-ci étaient dupes, en effet, de la mauvaise métaphysique qu’on avait prétendu tirer de la science et qui, revenant à la science par ricochet, faussait la science sur bien des points. […] J’arrive à Berkeley, et puisque c’est lui que je prends comme exemple, vous ne trouverez pas mauvais que je l’analyse en détail : la brièveté ne s’obtiendrait ici qu’aux dépens de la rigueur.
Sa Théorie du pouvoir lui apparaît en même temps qu’un volume obscène. « Je péris en une bien mauvaise compagnie » fut la seule plainte du gentilhomme-philosophe. […] … — Les admirables conseillers d’Etat qui, sous l’empereur, méditaient les lois, et ce Corps législatif, élu par les capacités du pays aussi bien que par les propriétaires, dont le seul rôle était de s’opposer à des lois mauvaises et à des guerres de caprice. » Pour lui, la seconde assemblée, l’élective, est, comme on voit, réduite au rôle de régulatrice du pouvoir. […] Vivants, ils se sont connus et goûtés, quoique Heine ait dit de Musset dans une de ses minutes de mauvaise ironie : « C’est un jeune homme qui a un bien beau passé. » Mais quand son démon le possédait, qui n’égratignait-il pas avec délices depuis son compatriote Meyerbeer, dont il prétendait « qu’il serait immortel toute sa vie et même un peu après sa mort, parce qu’il avait payé d’avance », jusqu’à Hugo qu’il définissait : « Un beau bossu. » Et, en passant, il ne s’oubliait pas lui-même : « Que suis-je ?