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1238. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1876 » pp. 252-303

J’ai peur de tout ce qu’elle a de mauvais, en réserve, pour ma tranquillité, ma fortune, ma santé. […] Et le reste du temps, un état trouble de la tête ne me permettant pas de travail, ou ne produisant que du mauvais travail. […] Il est invité à déjeuner dans le village de son homme, où son amphitryon ne lui cache pas que le pays est mauvais, et qu’il n’aura pas de voix.

1239. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre II. La poésie lyrique » pp. 81-134

« Deux destins se sont rencontrés et unis pour les bons comme pour les mauvais jours. […] Mendès (Lieder) avaient tenté quelque chose d’approchant, l’un avec une richesse de vocabulaire, l’autre avec une virtuosité de syntaxe, qui espacent aisément les rivaux… « On trouve, d’ailleurs, des ancêtres aux méthodes les plus personnelles, et celle-ci serait mauvaise si elle était sans famille. […] — Je vivrai désormais près de vous, contre vous, Laissant l’herbe couvrir mes mains et mes genoux, Et me vêtir ainsi qu’une fontaine en marbre ; Mon âme s’emplira de guêpes comme un arbre, D’échos comme une grotte et d’azur comme l’eau ; Je sentirai sur moi l’ombre de vos bouleaux ; Et quand le jour viendra d’aller dans votre terre, Se mêler au fécond et végétal mystère, Faites que mon cœur soit une baie d’alisier, Un grain de genièvre, une rose au rosier, Une grappe à la vigne, une épine à la ronce, Une corolle ouverte où l’abeille s’enfonce… » Elle vaincra l’inquiétude du néant : Ô Mort de t’avoir crainte un jour, je me repens… Lance-moi ton lacet, des flèches et ton sable Et que je jette en toi la douleur et l’ardeur De ma raison malade et de mon mauvais cœur… car, malgré tout son désir, la joie demeure insaisissable et le plaisir amer.

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