Enfin la grande règle, sans laquelle toutes les règles ne servent à rien, c’est le travail : il faut patiemment, laborieusement, chercher, refaire, corriger, effacer ; la perfection est le prix d’une lutte longue et douloureuse par laquelle la matière rebelle est soumise à l’art inexorable. […] La beauté du travail les charmait autant que l’excellence de la matière.
Ces esprits emportoient la gloire tout entière, Si toujours la façon eût suivi la matière. […] Après cette réforme générale, il y avait une réforme de détail à faire, dont Desportes et Bertaut devaient être la matière, leur sagesse étant pleine d’incertitudes, et leurs perfectionnements pleins de défauts.