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1657. (1892) Les idées morales du temps présent (3e éd.)

Il aurait raison peut-être, si la matière sur laquelle il travaille était inerte, s’il pouvait expérimenter sur nos âmes comme on expérimente sur les organes des pauvres chiens des fourrières, si, avec un microscope, il pouvait voir, pour les transcrire ensuite sur des planches anatomiques, les fibres qui sont les mystérieux canaux de nos sentiments et de nos pensées. […] Nous savons que la vivante matière impondérable, qu’il prétend manipuler librement, échappe à ses mains trop grossières. […] N’est-ce pas là le fond, la matière première qu’on retrouve dans les tragédies de Racine aussi bien que dans les sermons de Bossuet ?

1658. (1898) Ceux qu’on lit : 1896 pp. 3-361

Hervé, du Soleil, entendu dans la matière, ne prendrait-il pas l’initiative de cette proposition ? […] La préface, très originale d’allure, l’entrée en matière donnera idée du mouvement du livre et de la fantaisie aisée qui y règne : « À l’heure où tous les poètes sont ivres, c’est-à-dire inspirés — après trois heures du matin, toutes les brasseries étant closes, Amphatisias le Magnanime, dont le génie n’est inconnu que du public, rencontra dans une rue escarpée de Montmartre un grand fantôme haillonneux qui l’arrêta.

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