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44. (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre V. Les esprits et les masses »

Exister, c’est avoir en soi une balance, et y peser le bien et le mal. […] Sur ces trois mille dix forçats, quarante savent un peu plus que lire et écrire, deux cent quatre-vingt-sept savent lire et écrire, neuf cent quatre lisent mal et écrivent mal, dix-sept cent soixante-dix neuf ne savent ni lire ni écrire. […] Ils sont coupables de tout ce qui est arrivé de mal. — Ô romains, disait Tertullien, nous sommes des hommes justes, bienveillants, pensifs, lettrés, honnêtes. […] Donner une nouvelle façon au mal, ce n’est point une bonne besogne. […] Il glorifie le mal en louchant vers l’ombre.

45. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « VII. M. Ferrari » pp. 157-193

Ferrari, le mal a commencé déjà ; à part la vérité qu’elle outrage, la théorie de M.  […] L’auteur des Révolutions d’Italie n’aurait-il donc pas la notion du bien et du mal, du mal, qui est un moins sur le bien, un attentat sur la chose créée ? Excepté dans des métaphysiques de ténèbres, le mal ne fut jamais congénère du bien. […] Il se sera donné bien du mal pour elles. […] C’est un artiste, Italien de partout, chez qui l’Italie a tout créé, le bien et le mal.

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