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1619. (1928) Quelques témoignages : hommes et idées. Tome II

L’imitation de l’Angleterre a mal servi nos hommes d’État. […] Le mal était déjà trop profond. […] Théophile Gautier, dans sa préface aux Fleurs du Mal, a nommé la femme qui a servi de modèle au peintre. […] Il suit de là que les mots de bien et de mal cessent d’avoir leur signification usuelle. […] Il avait bien le même mal, et maintenant, devinez les livres qu’ils étudient ?

1620. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

C’est ne pas être moins éloigné, d’autre part, de ces âmes fades et molles qui, en présence du mal, ne savent ni s’indigner ni haïr. […] Champmeslé les cousit ensemble, tant bien que mal, et les fit représenter avec succès. […] Jamais homme a-t-il été plus bafoué et plus calomnié, calomnié et bafoué dans sa vie, dans ses œuvres, dans sa femme, dans sa douleur, dans le mal mortel dont il mourait ? […] Le roi qui savait le mal que le comte voulait au comédien, et jugeant de son dessein, lui répondit : “La Feuillade, je vous entends bien ; je vous demande la grâce de Molière.” […] À quoi Frosine répond : “Votre fluxion ne vous sied point mal, et vous avez grâce à tousser.”

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