On y joue avec les vérités générales ; on en retire agilement quelqu’une du monceau des faits où elle gît cachée, et on la développe ; on plane au-dessus de l’observation dans la raison et la rhétorique ; on se trouve mal et terre à terre tant qu’on n’est pas dans la région des idées pures. […] L’ancien homme a disparu, un homme nouveau a pris la place, pardonné, purifié, transfiguré, pénétré de joie et de confiance, incliné vers le bien avec autant de force qu’il était jadis entraîné vers le mal. […] En effet, il y a une sorte de péché dans l’examen vraiment libre, puisqu’il suppose le doute, chasse le respect, pèse le bien et le mal dans la même balance, et accepte également toutes les doctrines, scandaleuses ou édifiantes, sitôt qu’elles sont prouvées. […] Ici, « un couvreur se fait apporter sur les toits la gazette pour la lire. » Un étranger qui lirait les journaux « croirait le pays à la veille d’une révolution. » Quand le gouvernement fait une démarche, le public se sent engagé ; c’est son honneur et c’est son bien dont le ministre dispose ; que le ministre prenne garde à lui, s’il en dispose mal. […] La fine déduction grecque ou française n’a jamais trouvé place chez les nations germaniques ; tout y est gros ou mal dégrossi ; il ne sert de rien à celui-ci d’étudier Cicéron et d’emprisonner son élan dans les digues régulières de la rhétorique latine.
Dans tous les ports, des vaisseaux se balancent ; Nous avons le mal du pays. […] Ayant connu la joie et le mal du voyage, Je ne puis jamais plus être que de passage… Mais d’abord, dans Occident, la poétesse prend contact avec la nature, c’est-à-dire prend conscience d’elle-même. […] ……… Mon cœur est las enfin des mauvaises amours Des songes de mes nuits et des maux de mes jours ; Mon cœur est vieux autant qu’un très ancien grimoire, Et, désespérément, j’appelle l’Heure Noire. […] Ma lampe s’est éteinte De ne plus éclairer la flexion de ton cou ; Mon cœur a mal. […] La vie officielle est une machination très compliquée, un musée où les actes sont catalogués, « bien » et « mal » côté de la vertu et du Paradis, côté du vice et de l’Enfer.