La Vigne et la Maison. […] Je tournai un cap de roche grise où se plaisent les aigles, où se brise toujours le vent, même en temps calme ; il me cacha la maison, et je m’enfonçai dans d’autres gorges où le son même de sa cloche ne venait plus me frapper au cœur. […] Quand il fait beau, hors de la maison, je m’assois à une bonne place au soleil, contre un mur, contre une roche, contre un châtaignier ; et je vois en idée la vallée, le château, le clocher, les maisons qui fument, les bœufs qui pâturent, les voyageurs qui passent et qui devisent en passant sur la route, comme je les voyais autrefois des yeux. […] Dieu est Dieu ; les prés, les terres et les maisons sont à lui, et il les change de maître quand il veut ! […] Pour un homme qui a longtemps habité en famille un site de prédilection, le jardin est une prolongation de l’habitation, c’est une maison sans toit ; le jardin a les mêmes intimités, les mêmes empreintes, les mêmes souvenirs que la maison !
L’heure du soir allonge l’ombre des maisons sur la rue ; la foule rentre escortant la colonne fugitive. […] Le porche de la maison était encore debout avec sa voûte, comme nous le voyons aujourd’hui : c’était tout ce qui restait ! […] “Laissez-moi, dit-elle ; celui qui désormais doit me commander dans la maison de sa mère ne doit pas paraître me servir. […] Je vois distinctement les maisons, les tours de la ville, et j’aperçois une fenêtre au-dessous du toit ; il me semble que je pourrais en compter les vitres. « — Cette maison que tu aperçois, dit le jeune homme, est notre demeure ; c’est là que je te conduis, et cette fenêtre est celle de ma chambre, qui deviendra la tienne peut-être, car nous ferons des changements dans notre maison.