/ 3046
35. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff » pp. 237-315

En partant, Boris tendit la main à Viéra. […] Elle sourit et lui tendit la main. […] quelles mains ! […] dit-elle en se tordant les mains. […] Guérassime cacha sa figure dans ses mains.

36. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXIXe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 129-192

Il vaut mieux te mettre la clef en main sans savoir comment on la forge ; c’est à toi de te fier à moi, et c’est à moi d’être ton père et ta mère, puisque je les remplace seule ici. […] lui dis-je en retirant ma main de la sienne ; voici ce qu’il faut faire, vois-tu, Hyeronimo : il faut penser à ta chère âme comme un homme qui va mourir, bien que nous ne mourrons pas, je le crois fermement. […] En disant cela, il se cachait le visage entre ses deux mains, et on voyait de grosses larmes glisser entre ses doigts et tomber sur la paille comme des gouttes de pluie. […] Son oncle pressait sa tête contre ses genoux chancelants d’émotion ; moi, je pleurais sans rien lui dire que son nom dans mes sanglots, en tenant sa main toute mouillée dans la mienne. […] pressez-le, nous disait-il les mains jointes, pressez-le de faire ce qu’il a promis pour que je vive en paix mes derniers jours, et que je n’emporte pas mon désespoir dans l’autre vie !

/ 3046