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40. (1875) Premiers lundis. Tome III « Instructions sur les recherches littéraires concernant le Moyen Âge »

Il en est de même de Guillaume de Champeaux, ce maître si célèbre en son temps, et dont il n’a été imprimé qu’un très petit écrit, De origine animæ. […] Guillaume de Conches était aussi à cette époque un maître célèbre dont il n’a été publié que peu d’ouvrages. […] Dans les siècles suivants, les ordres religieux qui se sont successivement établis ont cultivé la renommée de chacun de leurs membres ; de là les éditions, au moins passables, des maîtres célèbres des xiiie , xive et xve  siècles. On a donc moins à espérer de retrouver beaucoup d’ouvrages inédits des maîtres de ces époques ; cependant, il y a lieu de rechercher si l’on ne découvrirait pas quelques fragments de professeurs célèbres, tels par exemple qu’Occam, qui a enseigné à Paris, et qui, ayant été mal avec l’autorité ecclésiastique, n’a pas eu le bonheur de la plupart des autres maîtres, dont leurs ordres ont recueilli avec soin les ouvrages. […] Tout ce qu’on en pourra découvrir et recueillir sera porté à l’information des personnes savantes qui se sont occupées plus particulièrement de cette branche de notre littérature, et qui sont désormais maîtres reconnus en pareille matière.

41. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au dix-septième siècle. »

Un maître à danser n’est pas toujours celui (tant s’en faut) qui danse le mieux ; mais si quelque ancien maître fameux en ce genre a écrit quelque chose sur son art, et que cet art soit en partie perdu, on doit recourir au traité. Le chevalier de Méré a été, à son heure, un maître de bel air et d’agrément, et il a laissé des traités. […] Mais où les trouver ces maîtres accomplis ? […] Le maître vint à ce bruit, et je le saluai. […] Ces maîtres me disoient que, si une fois on a le corps fait, le reste ne coûte plus guère.

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