Byron lui-même, le grand Byron, un bien autre poète que Gœthe, un dandy qui n’admirait pas grand’chose, l’admira au point de dédier son Manfred à l’auteur de Faust, en l’appelant avec trop de respect son modèle et son maître.
Et s’animant ensuite, comme le grand maître aux ailes frémissantes, qui laisse tomber chaque soir, autour du nid où repose sa bien-aimée, plus de notes mélodieuses que la rosée ne laisse tomber de perles sur l’herbe des vallons, sa valse commença rapide, folle, étincelante : les Esprits de l’air se mirent en route, entraînant Fritz et Sûzel, Hâan et la fille du bourgmestre, Schoûltz et sa danseuse dans des tourbillons sans fin.