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372. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Mm. Jules et Edmond de Goncourt. » pp. 189-201

Tout reste perdu et englouti dans cette mêlée tapageuse et confuse où la ligne de tout dessin se rompt, — où la composition se noie, — et où tout caractère, posé d’abord, éclate bientôt, sous l’effort qui le tend et qui finit par le briser ! […] Seulement, ce que nous étreignons en quelques mots, MM. de Goncourt le délaient et le mêlent à des faits aussi vulgaires, aussi connus, aussi traînants dans tous les romans, que les promenades sur l’eau, l’habitation à la campagne, les descriptions d’architecture, les thèses médicales et les copies écrites des tableaux peints.

373. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Les Mémoires d’une femme de chambre » pp. 309-321

Piètre observateur, pour toutes ces raisons, des mœurs de son temps, qu’il n’a point pénétrées, mais qui n’en joint pas moins le dix-huitième siècle au dix-neuvième, où des femmes de chambre pourront beaucoup mieux nous renseigner sur les mœurs de ce temps, à nous, que Rousseau sur les mœurs du sien, quand elles voudront s’en mêler. IV Et, tout d’abord, en lisant le titre que voici, je pensais que l’une d’elles s’en était mêlée.

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