Et, en effet, malgré les plus brillants mérites, malgré des vertus et des capacités de souverain que n’eurent pas toujours des souverains plus grands ou plus heureux que lui, l’infortune agitée, mais permanente, de René, a l’humiliation d’être plus un guignon qu’un malheur illustre. […] Seulement, il n’a point assez insisté, selon moi, sur le contraste du malheur et du mérite de René d’Anjou, qui donne à cette figure d’histoire une originalité si mélancolique.
voilà une grandeur de mérite dont, malgré la bonne opinion qu’elles peuvent avoir d’elles, ne se doutent pas les gracieuses personnes qui visent, dans tout pays, à un mariage d’intérêt, et font la traite innocente de leur propre chair, comme si elles avaient des lettres de naturalité américaine dans leur poche ! Eh bien, selon Bellegarrigue, c’est le mérite incontestable de toutes les Américaines, sans aucune exception !