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391. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 39-51

Ce n’est pas qu’ils soient tout-à-fait dépourvus de mérite : ils annoncent des connoissances, des lumieres, un esprit cultivé, & sont écrits avec assez de correction ; mais ils manquent tous de cette chaleur qui anime & passionne le Lecteur, qui le fait entrer dans les sentimens du Panégyriste, & sans laquelle il n’existe pas de vrai talent. […] Que la gloire des Corneille, des Despréaux, des Rousseau, des Montesquieu, soit la premiere victime de son goût offensé ; qu’il y répete que le premier n’a fait que des Scenes & pas une bonne Piece ; que l’Oracle de notre Parnasse n’est qu’un Versificateur ; que le Pindare François ne savoit pas sa Langue, & ne mérite point le surnom de Grand ; que le Temple de Gnide n’est qu’un lieu commun.

392. (1898) Inutilité de la calomnie (La Plume) pp. 625-627

Je ne méprise point leur mérite. […] Mais Maurice Le Blond s’est montré trop vif en niant tout mérite à cet écrivain.

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