Une ironie qu’il laisse au lecteur le soin de deviner, peut-être même le mérite d’inventer, il faut l’évoquer comme un sourire et une clarté, lorsque l’on passe au détail raffiné de ses analogies, à la structure vaporeuse de ses symboles, à sa flèche dardée haut d’idéalisme passionné. […] La Syrinx dans l’Après-Midi, la clef du tombeau dans Vera, ouvrent pareillement l’univers intérieur à celui qui mérite d’y croire et d’y vivre ; mais pour le faune mythologique comme pour l’époux de Vera, la vie intérieure est faite de souvenirs, les souvenirs sont faits de la vie palpitante d’où monte leur ardent nuage, non encore en fumée de songe, mais en flamme alors exaspérée et douloureuse.
Je fais de mon mieux : mais voyez où j’en suis resté dans le roman de Huysmans, Là-Bas, un livre pourtant qui mérite bien d’être étudié.